Bonne et heureuse année, qu'elle apporte la paix dans le monde et pour vous de la santé, du travail pour certains et surtout du bonheur pour tous.
Janvier est pour moi source de nouveauté, après avoir passé une semaine en famille chez mon fils dans le Puy de Dome entre Noël et nouvel an, j'ai découvert grâce à sa femme la fabrication du pain. Bien qu'elle n'est pas dans la profession, elle le fait magnifiquement et, est très bon. Je lui ai demandé sa recette et me voilà en train de réaliser mon premier pain. Il est intéressant de savoir le faire pour nos futurs voyages.
Nous sommes le 19 janvier, je vais vous faire voir sa fabrication en quelques images.
Tout d'abord, après avoir mélangé la farine, la levure, l'eau et le sel et laissé reposer tout ça pendant deux heures, je l'ai dégazé. La façon de procéder et très simple, il faut taper dessus avec son point afin d'enlever au maximum les bulles d'air. N'ayant pas de papier sulfurisé, je le place sur une plaque saupoudrée de farine.
Le placer dans le four qui a été préchauffé auparavant à 220°
Et voilà le résultat, un magnifique pain de 500 grammes. Par contre je vais devoir améliorer la recette. Il était un peu compact et je pense que c'est à cause de l'avoir dégazé puis pétri de nouveau la pâte. Je pense le refaire sans le dégazer pour voir ce que ça donne mais au lieu de faire un pain long, je ferai un pain rond. Alors à la prochaine fois pour savoir si c'est réussi...
Après avoir coulé il y a trois mois dans le bassin du commerce à Dunkerque, le vieux chalutier "Pitcheco" tire sa révérence. Le pauvre était resté seul dans le bassin sans avoir les soins qui l'aurait permis de rester à flot.
Nous sommes le 24 janvier, le pont de la citadelle se lève. Au loin on aperçoit les flotteurs qui avaient été placés pour prévenir tous risques de pollution.
Une première silhouette se présente, il s'agit du lamaneur "René-Gérald 2"
Tracté par le lamaneur, le Pitcheco passe lentement sous le pont.
Dans un froid glacial, il glisse lentement dans le bassin de la Marine soutenu par les flotteurs placés de chaque côtés.
Passage obligé pour passer sous le pont de l'université qui le mènera vers sa dernière destination.
Le lamaneur doit rester devant pour le tracter grâce à son puissant moteur, il faut donc tourner.
La manœuvre est délicate, il faut procéder lentement car à tout moment il pourrait gîter et couler.
Tout c'est bien passé, il ne reste plus qu'à passer sous le pont de l'université et se diriger vers la darse 2. Trop abîmé, il n'y a aucune possibilité de le restaurer, il sera donc découpé.
AU REVOIR PITCHECO...
