vendredi 27 octobre 2017

La route de l'Amitié

Nous étions en mouillage dans la baie des Baleines sur l'île de Sark. Vers 17 heures, nous avons levé l'ancre pour aller sur l'Aber-Wrac'h. Comme je n'étais pas en forme suite au chocolat périmé, Ty Luc est venu à bord pour me seconder si l'on peut dire comme ça. Une navigation de nuit ne s'improvise pas seul en étant malade.
Malgré tout j'essaie de tenir la route comme je peux, ne voulant pas mon coéquipier d'un jour faire tout le boulot, je prend malgré tout mon tour de quart.
Nous sommes le 01 août, il est 1h50 du matin. Tant que la lune était présente dans le ciel, sa réverbération nous faisait entrevoir quelques mètres tout au plus devant le bateau. Ça rassurait un peu car nous pouvions voir avant l'impact un éventuel casier, il y en a beaucoup en Bretagne nord pêche aux homards bleu oblige.
Maintenant il fait noir et nous ne distinguons plus que l'avant du bateau grâce au feu de signalisation. Impossible donc de voir plus loin, nous avançons donc à l'aveugle. Pour les bateaux au alentours, il y a d'une part leurs feux de signalisations mais aussi mon AIS qui est en permanence en marche, mais pour les casiers, c'est au petit bonheur la chance.
J'ai mis ci-dessous deux photos prisent au même moment :
Avec le flash
Sans le flash. A part la lumière verte du bateau et le point blanc qui n'est autre que la grande étoile, on ne distingue rien. Tysam nous suit de près sur mon arrière tribord.
Le jour s'est levé, nous n'avons pas fait halte à l'Aber-Wrac'h du fait que nous pouvons profiter des courants pour passer le chenal du Four. Ty Luc a calculé tout ça quand je dormais. Avec cette opportunité, nous pourrions aller directement en direction de Camaret. Une nouvelle fois un avis de grand frais est prévu sur la zone, nous devons être absolument sur Camaret car Claudine, Céline et Isabelle vont nous rejoindre le 03 août. Nous n'avons pas d'autres choix que d'avancer.


La moitié du Four est passé, nous croisons une régate. C'est un très beau spectacle de voir tout ces voiliers sous spi avancer vers nous.


Nous avons le droit de leurs couper la route du fait que nous sommes au moteur mais nous le faisons avec grande prudence pour les gêner le moins possible.
Vous le reconnaissez ?
Les inconditionnels de Thalassa sûrement, c'est le phare carré d'où Georges Pernoud présentait ses dernières émissions.


Nous passons la pointe de Saint Mathieu et son célèbre phare. Non loin de là se trouve le port du Conquet, à partir de ce port vous pouvez aller visiter les îles Ouessant et Molène.
Avis de grand frais oblige, le remorqueur "Abeille Bourbon" se trouve en mouillage devant Camaret.
Ça risque de souffler fort donc... 

Mais pas de quoi faire tomber le moral des troupes, nous avons la surprise de voir l'équipage de "La Belle Lurette" .
Comme il n'y a pas beaucoup de place, je me met à couple de lui et ensemble nous fêtons les retrouvailles en prenant l'apéro sur le bateau de JPP.
02 août,
En attendant ma chérie, je commence à visiter les alentours du port. Un cimetière de vieux bateaux de pêche s'y trouve. Victimes des quotas, de la concurrence ou tout simplement de la vétusté, ces navires sont maintenant livrés à eux-mêmes.


Ty Luc qui est un pur Breton, me raconte que ce bateau ci-contre est un langoustier. Il partait en direction des Antilles pour une saison de campagne et ne revenait que quand son ventre était plein. Comme il n'y avait pas de frigo à l'époque, les langoustes étaient transportés vivantes. La cale était remplie d'eau de mer et renouvelée par les orifices que l'on voit sur la bande blanche.
Puis je vais visiter la chapelle qui sépare le port et le cimetière à bateaux. Son nom, Notre dame de Rocamadour.
Son clocher qui est resté en l'état a été détruit par un obus Anglais suite à un tir loupé en direction d'une batterie Allemande qui se trouvait à proximité qu'ils voulaient détruire.
La chapelle est principalement dédiée aux marins disparus en mer. La décoration est simpliste mais jolie.
Je m'installe sur un des bancs afin de me recueillir, je pense à mon frère parti trop vite....
Tiens, une curiosité...
Des gens de la région ou visiteurs marquent leurs passages en empilant des galets ramassés sur la plage.
Quel est cette signification ? Je n'en sait rien et je resterais bredouille de cette information qui m'intrigue.
03 août,
Les filles sont arrivées, j'avoue qu'elle m'a manqué ma chérie.
Nous fêtons leurs arrivées par un apéro à bord d'Eldorado.
De gauche à droite :
Moi (Jipé), Geneviève (la femme de Didier), Claudine (ma chérie), Jean-Luc (dit "Ty Luc" un ami de Thierry), Céline (la femme de Thierry), Isabelle (la soeur de Thierry) Jean-Pierre (dit JPP, skipper de "La Belle Lurette"), Didier (dit chevelure d'argent) et au centre Thierry (skipper de "Tysam")

04 août,
L'avis de grand frais est passé, le vent a soufflé mais nous étions bien abrité.
Aujourd'hui nous partons en direction d'Audierne afin de rejoindre la flotte de la route de l'Amitié. Nous sommes dans les temps et nous devrions être parmis les premiers à arriver.
Nous avons pris la mer au matin, vers 15 heures nous passons le magnifique raz de Sein qui nous fait brusquement passer en Bretagne sud. Les courants y sont très fort du fait de l'étroit passage entre la pointe du raz et l'île de Sein qui n'est pas très loin. De là, nous longeons les falaises du cap Sizun avant d'apercevoir le phare vert et blanc d'Audierne.

Nous voici arrivés à la date prévue et amarrés à couple. Nous sommes en troisième position sur six bateaux. Il y a déjà du monde mais tous ne sont pas arrivés, pris par les avis de grand frais successifs.
Nous sommes content de nous car ce sont les bateaux de Dunkerque qui ont eu la distance la plus longue à parcourir.
Une fois tout le monde arrivés, nous serons 180 bateaux.
Les amitiés se créer et quoi de mieux qu'un apéro-partie à bord de Tysam pour partager ce bon moment de convivialité et échanger nos premières impressions.
05 août,
Jour de marché, la tradition des anciens participants des Marins de la Citadelle veut que nous faisions découvrir le carnaval de Dunkerque. Nous avions étés prévenus et c'est avec une petite partie de nos déguisements que nous paradons dans le marché.
J'avais pris ma trompette de cavalerie pour jouer les trublions et pourquoi pas faire une fausse ouverture de la chasse aux canards.
Cela a été un franc succès puisque un journaliste local qui était présent nous a pris en photo.
Du coup pour cette journée exceptionnelle, je me suis retrouvé dans la gazette locale.



Ensuite nous avons terminé cet intermède carnavalesque dans un petit restaurant du port au son de l'accordéon de "La grenouille" dit Monseigneur Cardinale Nord sur des airs de chansons de marins, de valses et musiques anciennes qui nous a tous enchantés.

Les rencontres avec d'autres marins participants continu de se faire tout au long de la journée.

La fin de la journée arrive, un petit apéro s'improvise avec les Marins de la Citadelle présents sur leurs bateaux, ainsi que certains se trouvant en vacances dans la région mais aussi des courageux venus pour les trois jours de festivité et qui nous ont apporté le précieux élixir de jouvence.

Des rencontres fortuites en début de soirée avec des personnes curieuses de connaître la signification de nos chapeaux ou cletche.
La soirée musicale débute avec des chansons Bretonnes. Après avoir participé à plusieurs dances, nous comprenons tous pourquoi les Bretons n'ont pas froid, c'est très physique.
Puis vient le groupe "MALTAVERN" attention les yeux... Ils sont tout simplement géniaux.
Une ambiance musicale...
Qui réunie quand même plus de 3500 personnes...

Le lendemain, l'ambiance est plus calme. Réveil difficile pour certains ou fatigue accumulée par les deux nuits festives déjà passée.
Nous profitons de visiter les alentours d'Audierne.


Une très jolie vue du port.
Sur la place publique se déroule un petit marché de spécialité locale.
L'occasion à notre ami Luc Cartiaux de présenter son stand de matelotage.

Un anglais tombé lui et son épouse amoureux de la région est venu s'installer il y a quelques années. Féru de mécanique, il présente un tracteur à vapeur qu'il a entièrement réaliser de ses mains. Après une bonne heure de chauffe afin que l'eau se transforme en vapeur, le voilà parti avec quelques badauds se promener le long du port. 
Certains Marins de la Citadelle découvre l'apprentissage de l'escalade.

Pendant que d'autres ont déjà commencé l'apéro de bienvenue concocté par Daniel et Marie Bellenge pour la flottille Nord.
Monseigneur Cardinale Nord serait-il en train de donner quelques conseils à Claudine ?



Elle a en tout cas l'air très ravie de ce qu'il lui a dit...
Un spectacle avec une fausse marionnette.




Fin d'après-midi, dernière soirée à Audierne.
En ce 6 août, c'est l'anniversaire de JPP. Il a 69 ans et toujours en parfaite forme. On ne pouvait pas faire autrement que de lui souhaiter...
Et de lui offrir, au nom de l'association, un petit présent.



Il a été très ému car il ne s'y attendait pas.
La soirée continue au son d'un groupe de musique et se clôturera par un magnifique feu d'artifices.


Tout simplement époustouflant...
07 août, départ de la flotte de la route de l'Amitié en direction de Loctudy.
Très peu de vent qui nous oblige à avancer avec uniquement la grand voile pour équilibrer le bateau et le moteur comme on peut le voir ici avec le voilier Channel 4.

C'est le jour de marché à Loctudy, JPP qui avait remarqué que certains Bretons était ornés d'une espèce de chapeau qui n'en était pas un vient de s'apercevoir que ce curieux couvre-chef est en fait un panier. Aurait-il l'intention de se faire un nouveau cletche pour le carnaval 2018 ?
Un arrêt d'une nuit ne nous à pas permis de visiter Loctudy. Nous voici donc déjà arrivés à Concarneau, ville fortifiée.

Un accueil en musique avec la chanson "Jean-François de Nantes" nous mets tout de suite dans l'ambiance. Il y a du monde sur les quais, on se croirait presque au départ du Vendée Globe.


J'ai été surpris car je ne m'attendait pas à voir dans le port de Concarneau des bateaux de la marine nationale.
Qui plus est, de dernière génération.


Nous nous trouvons dans le port intérieur, à couple vu le nombre de bateaux et en quatrième position sur six.
On se rassemble en attendant le briefing tenu par les responsables de la route.



Après cela, nous visitons la ville fortifiée.

La porte voûtée était à l'époque le seul point d'accès pour entrer dans la ville, la tour ornée d'un grand cadran solaire est splendide.
Une fois passé la première porte, il y en a une deuxième à quelque dizaine de mètres.
Ce qui sûrement à l'époque devait bloquer l'ennemi pour mieux le trucider.




La pierre de granit est omniprésente.
En tout cas c'est d'une solidité à toutes épreuves.
La place de l'ancienne ville.

Il fait un peu frais en ce mois d'août, Claudine retourne au bateau pour se réchauffer pendant que moi j'irai faire la queue pour prendre deux plateaux repas que nous mangerons au chaud.
Encore une fois, une nuit à Concarneau n'est pas suffisant pour profiter pleinement de ses charmes. Ça sera pour une prochaine fois, nous devons nous tenir au carnet de route.
09 août, départ en direction de Lorient pour une escale de deux nuits, il y a du vent. Partis dans les premiers du fait de notre position dans le port, j'en profite pour photographier l'armada qui se trouve derrière nous.


Les vieux gréements sont superbes sous voiles.
C'était d'anciens bateaux de travail qui ont étés restaurés par des amoureux du patrimoine maritime.
Nous voici arrivés à Lorient. Après avoir subi un violent orage sur notre tête dans la rade d'où on ne voyait plus qu'à quelques mètres avec un vent très violent, le ciel s'ouvre comme par magie.
Port militaire, le comité d'accueil et présent dès l'entrée du port avec ici le blockhaus qui abritait les sous-marins de la marine nationale. 
Vous connaissez l'histoire de l'arche de Noé ? Est bien nous l'avons retrouvé, il se trouve à Lorient.

Il est 20 heures. Après plusieurs heures d'attente, nous voici tous installés. Yvon, ancien président des marins de la citadelle, nous informe que nous organisons un jumelage avec le vieux gréement le "Cap Sizun".
Pour sceller l'amitié quoi de mieux que d'offrir un bon maroilles béni par Monseigneur Cardinale Nord.

Mais aussi la grande médaille d'honneur de la flottille nord.
L'occasion pour tout le monde de faire connaissance.




Claudine en train de discuter avec des personnes venant d'une autre région,
Tout ça évidemment avec un bon apéro improvisé, chacun ayant apporté sa contribution.

10 août, il fait toujours aussi beau. Nous partons nous balader pour voir les stands du festival inter-celtique.
Je profite donc de prendre ma chérie avec derrière le bassin où Eldorado se trouve. Ne cherchez pas après il est tout au bout.
Vous comprendrez pourquoi il a fallu quelques heures d'attente pour caser tout le monde sans accro.
Après le briefing de fin de journée, nous nous retrouvons pour quelques uns au restaurant
"Le crabe marteau"


Restaurant à la déco soignée, il en existe que trois sur la France.
Un à Lorient, un sur Brest et un sur Paris.


Claudine est ravie de son crabe, mais il va falloir entièrement le manger...
Petit cours de décorticage par Jean-Marie qui est venu avec son épouse de La Rochelle.

11 août, départ de Lorient en direction de Belle île en mer à la frontière entre la Bretagne et le golfe du Morbihan
Le temps est couvert, il ne pleut pas.
Nous allons avoir un vent portant ce qui va nous permettre de naviguer sous voiles confortablement.
Ici les Yoles toutes voiles dehors, elles n'ont pas de moteur. Leurs choix, voiles ou rames...
Il y a des vieux gréements de toutes tailles sur la route de l'Amitié, ils n'ont pas peur les Bretons ou alors comme dirait Obélix "Ils sont fous ces Bretons"  regardez le petit, il fait à peine deux mètres.


Mais déjà, ils sont rattrapés par les voiliers modernes qui par leurs poids qui varie entre deux et quinze tonnes pour les plus gros participants à la route, sont plus léger que les bateaux de bois qui comme le "Cap Sizun" fait plus de quarante tonnes.


Notre ami Yvon avec Rita qui filent à belle allure.
Croisement amical avec un sloop Suisse, ça ne s'invente pas...



Magnifiques jeux de voiles...
Arrivée au port du Palais, sur Belle île en mer.
Ici avant l'entrée du port, la citadelle Vauban.
Après une attente interminable dans le port au risque de percuter d'autres bateaux, nous sommes partis manger dans une pizzeria près du port. Nous passerons une seule et courte nuit qui nous laisse une nouvelle fois un peu amère de ne pouvoir prendre plus de temps pour découvrir cette île magnifique.
12 août,
Nous partons pour la première fois sous un petit crachin, l'occasion pour moi est Claudine de naviguer avec le Bimini afin de nous abriter pour ne pas être trempé.

Le vent est de travers mais orienté vers l'avant du bateau, ce n'est pas désagréable même si Eldorado est à la gîte. La mer est belle et nous filons à vive allure en direction du port du Bono pour la dernière de notre parcours, dans le golfe du Morbihan.


Après avoir contourné l'île de d'Hoedic et l'île de Houat, nous approchons de port Navalo et nous prenons le chenal entre le port et la pointe de Kerpenhir pour entrer dans la rivière d'Aurey. Nous voici dans l'entrée du golfe du Morbihan.
Nous avons attendus environ 1h30 que la marée remonte et avoir ainsi assez de tirant d'eau pour emprunter la passe. Les plus petits bateaux ont pris de l'avance et filent en direction du Bono.

Après avoir passé deux heures en file indienne pour remonter la rivière car elle se rétrécie au fur et à mesure que l'on avance, nous voici arrivés au Bono amarré sur deux bouées une à l'avant et une à l'arrière.
Les corps morts ont intérêt à être bien lestés car sur chaque bouées douze bateaux sont attachés.



Pour cette dernière étape de la route de l'amitié, Eldorado est de nouveau côte à côte avec "Tysam". On l'a pas fait exprès...

Petite photo prise en zodiac taxi, au centre de la photo avec le bimini bleu "Tysam" et à sa droite, on aperçois l'arrière de "Eldorado"
Claudine enchantée de prendre le taxi avec Christine et Jean-Jacques.




Une vue des zodiacs amarrés au ponton.
Un accueil chaleureux, sur l'ancien pont une banderole ou est inscrit "Bienvenue au Bono"


Une vue des bateaux amarrés dans la rivière sous le nouveau pont. Le cadre est tout simplement de toute beauté.
Claudine et moi devant le petit port.




Notre corsaire légendaire est connu dans le golfe du Morbihan, n'est-ce pas Claudine...



L'ancien pont suspendu. Toujours autorisé à la circulation piétonne, il offre une superbe vue du port mais aussi de la rivière.
Ça fait drôle au départ car dès qu'un groupe de personnes l'emprunte, il bouge un peut. 



Vue de la rivière Bono depuis le pont.
Toujours depuis le pont, vu de deux vieux gréements dont le "Cap Sizun"




Retour en zodiac taxi sur "Eldorado", j'en profite pour l'immortaliser.
Non ce n'est pas le dernier briefing, c'est le grand moment du bilan de la route de l'Amitié et la remise des trophées par les membres du comité.


Tout le monde est attentifs aux discours du président ainsi que du maire du Bono.

Vient enfin la remis des trophées...

Ici un équipage de jeunes récompensés pour avoir loué un voilier avec leurs économies afin de participer à la route.
Ici le plus jeune participant, il a 11 ans.



Notre ami Yvon et sa femme Rita qui ont reçu un prix d'honneur.


Notre ami "La grenouille" dit Monseigneur Cardinale Nord. Récompensé pour l'animation spéciale qu'il fait à chaque fois sur la route.
Ici est récompensé la remise en état d'un vieux gréement. Une superbe tête de proue est offerte par un sculpteur, ce qui vraisemblablement achèvera sa restauration.

Et enfin le superbe trophée de la route de l'Amitié qui est offert cette année à un équipage entièrement féminin. Sans aucune protection et aussi sans confort puisqu'il n'y avait pas de cabines sur leur yole, elles ont bravés la pluie et n'ont jamais perdues le moral. Elles ont même étés jusqu'à pousser la chansonnette sous la pluie dans la rade de Lorient. Invitées d'office, elles reviendront dans deux ans pour remettre le trophée au prochain méritant. A moins que ce soit encore elles... Qui sait ? En tout cas chapeau les filles, belle leçon de courage et de ténacité, vous l'avez amplement méritées.
Dernière nuit au Bono, il fait nuit noire et nous attendons le feu d'artifices de clôture.

Et c'est avec cette dernière vidéo que s'achève la superbe route de l'Amitié. Il faut la vivre au moins une fois, je conseille à ceux qui en ont entendu parler de la faire.
Demain nous reprendrons la route pour remonter vers notre port d'attache Dunkerque.
A bientôt,
Claudine et Jipé...